La gestion climatique

Indépendamment de la température, la qualité de l'air influe directement sur votre confort. La zone de confort se situe aux alentours de 60% de taux d'humidité. Au -delà, la condensation se forme et la température intérieure augmente. Le renouvellement régulier et suffisant de l'air ambiant est donc indispensable... Extracteurs et ventilation dynamique

Ventilation dynamique contrôlée : La maîtrise de l’air

Le système de ventilation dynamique fonctionne grâce à une turbine électrique. Celle-ci est posée sur un boîtier qui s’intègre facilement au toit de la véranda. La plupart des matériaux disponibles sur le marché (même les synthétiques) acceptent ce type d’extracteur.Ce système peut être installé sur la plupart des toitures inclinées, l’angle d’inclinaison des panneaux ayant peu d’incidence. Les extracteurs sont dotés de volets de fermeture et construits avec rupture de pont thermique. Complémentaires aux aérateurs, les extracteurs permettent de renouveler l’air ambiant plusieurs fois par heure. Et d’ainsi faire baisser la température intérieure de 5 à 8°C en été. Une performance remarquable qui, associée à la protection solaire des stores, permet de concevoir une véranda naturellement climatisée.

Il n’existe pas d’extracteur- type

Pour faire un choix correspondant à vos besoins, vous devez prendre en considération : la puissance d’extraction de l’appareil, qui s’exprime en m3 d’air / par heure. Le coefficient d’isolation (au niveau des boîtiers). Pour votre confort, songez aussi à vérifier le niveau sonore (dB) de la turbine. Soyez en tout cas intransigeant pour le niveau d’étanchéité et ne négligez pas, le cas échéant, différentes options utiles ainsi que le choix du type de commande. N'hésitez pas à prendre l'avis de votre installateur de véranda.

Ventilation naturelle : Une performance qui va de soi

Vous voulez éviter les systèmes sophistiqués ? Oubliez la turbine d’extraction demandez à votre installateur de poser simplement un châssis ouvrant au point le plus haut de la toiture.C’est l’ancestrale technique de la tabatière appliquée à la véranda. La fenêtre de toit est munie d’un châssis articulé qui s’entrebâille partiellement pour l’évacuation d’air chaud par convection.L’ouverture du châssis se règle par une tringle manuelle qui peut être motorisée et télécommandée. Ce système présente cependant deux inconvénients : il nécessite une pente de la toiture suffisamment importante pour empêcher tout risque d’infiltration. Secundo, la tabatière n’offre qu’une ouverture limitée et l’air ventilé demeure faible. La fenêtre de toit est une alternative plus élaborée à la tabatière. Il s’agit d’un châssis ouvrant et coulissant qui peut libérer jusqu’à 80% de la surface totale. Le débit de l’air évacué est donc beaucoup plus important. Grâce à sa technologie brevetée, l’étanchéité est parfaite. Le mécanisme fonctionne par crémaillère et une motorisation assure un fonctionnement très fluide du système. Un produit à recommander sans réserve.

Les toitures ouvrantes

Il existe aussi des toitures de véranda conçues à base de châssis coulissants. C’est la solution la plus radicale au problème d’aération avec une véranda quasi à ciel ouvert. Un premier bémol cependant : un surcoût conséquent. Un second bémol ensuite avec la surexposition de l’intérieur de votre véranda aux intempéries et autres indésirables «cadeaux» du ciel (insectes, fientes d’oiseau, branches...). Réfléchissez à tout ces points avec le fabriquant de votre véranda.

Alternative intelligente : le puit canadien

Vieille technique utilisée depuis des siècles, le puit canadien (ou provençal) utilise l’énergie géothermique de façon passive.Son principe est de faire circuler l’air dans une conduite (gaine en PVC) d’une vingtaine de mètres enterrée à 2 mètres de la surface du sol. A cette profondeur, la température du sol reste davantage constante au fil des saisons (+/-12°C). L’air souterrain sera donc plus frais en été et plus chaud en hiver. Cette «climatisation» naturellement réversible refroidit ou réchauffe l’air introduit dans la maison, ou la véranda, via une petite turbine. Un procédé écologique et artisanal qui présente aussi l’avantage d’un coût de revient très faible, de l’ordre de quelques centaines d’euros.

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